Adapter la rotation culturale pour assurer une meilleure gestion des bioagresseurs
Allonger le délai de retour d’une culture sur elle-même, alterner les plantes hôtes et non hôtes des mêmes maladies ou ravageurs, la famille de plantes ou encore le type d’enracinement sont autant de stratégies qui font de l’adaptation de la rotation un levier majeur de la gestion des bioagresseurs, tout particulièrement dans une perspective de réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires.
Cependant, optimiser la rotation demande une bonne connaissance de la biologie des plantes cultivées, des bioagresseurs et des conditions locales (contexte pédoclimatique, présence de débouchés, disponibilité du matériel, etc.).
Ce besoin de connaissances offre une opportunité idéale pour mettre en place des situations de pédagogie innovantes. C’est ce qu’ont fait les établissements publics locaux (EPL) d’enseignement agricole de Chartres La Saussaye et de Vesoul.