Notons que l'Aphanomyces du pois est présent dans un certain nombre de parcelles (en lien avec l'historique pois de printemps).

Le site se trouve dans un bassin céréalier, avec production de céréales de qualité.

Cette région se caractérise ces dernières années par une augmentation significative des producteurs en bio.

Les productions de la ferme (bio + conventionnelles) sont collectées par une coopérative locale.

Boigneville se situe en zones vulnérables (Directive nitrates).

La ferme ne se situe pas sur une aire de captage prioritaire.

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 La ferme expérimentale est entourée de bois. Huit haies sont présentes sur le site. Chaque haie a fait l'objet d'un diagnostic en 2020. Suite aux constats réalisés, une programmation de travaux d'entretien et de pérennisation a été établie pour 2021-2031.

Dispositif Grandes Cultures CAP DU FUTUR (IFT limité, 0 glyphosate)

• Début de l'essai : 2017
• Objectif de l'essai : gérer les adventices et l'irrigation en grandes cultures tout en restant rentable, avec des productions de qualité et en limitant sa dépendance aux produits phytosanitaires et à l'eau
• Problématique majeure des parcelles : ray-grass résistant
• 7 parcelles, soit 47 hectares sont dédiées à ce dispositif
• Dispositif irrigué, piloté à l'aide d'IRRELIS
• Résultats extrapolés à une ferme de 300 ha et 2 UTH

Dispositif Grandes Cultures bio innovant (2 systèmes de culture étudiés avec des stratégies différentes) (IFT=0)

• Début de l'essai : 2020
• Contexte : Tous les producteurs de grandes cultures biologiques n’ont pas accès à un débouché luzerne, légumineuse très intéressante pour enrichir le sol en azote et pour gérer les adventices dans un système de grandes cultures bio. En l’absence de débouché, l’introduction de 2 à 3 ans de cette culture compromet les résultats économiques du système en place. Des systèmes alternatifs sont à rechercher.
• Objectif de l'essai : étudier l'intérêt (technique, économique, environnemental) et la faisabilité d'introduire et gérer une légumineuse en inter-rangs en grandes cultures biologiques. Deux stratégies seront testées : une stratégie AB classique sans luzerne avec introduction d'un trèfle annuel, une stratégie AB innovante avec de la luzerne en inter-rangs.
• Deux parcelles sont dédiées à ce dispositif de 7 hectares (conversion en cours)
• Dispositif non irrigué
• Résultats extrapolés à deux fermes de 300 ha (en cours de construction)

Dispositif Grandes Cultures 0 herbicides (2 systèmes de culture étudiés avec des stratégies différentes) (IFTH =0)

• Début de l'essai : 2020
• Objectif de l'essai : étudier la faisabilité technique de gérer des dispositifs conventionnels avec une problématique ray-grass sans herbicide de synthèse avec deux stratégies différentes : une rotation triennale avec jachère et une rotation diversifiée associée à du désherbage mécanique optimisé ;
• A noter que les stratégies testées n'ont pas vocation à être rentables. Des suivis économiques seront réalisés et permettront de comparer leurs résultats à la ferme type de Boigneville (Référence) ;
• Deux parcelles sont dédiées à ce dispositif de 5 hectares ;
• Dispositif non irrigué ;
• Résultats extrapolés à deux fermes de 300 ha (avec 1.5 UTH pour la rotation triennale, 2 UTH pour la rotation diversifiée) ;

Smag Farmer (Atland)
Enregistrement des travaux

Systerre
Analyse multicritères des dispositifs : extrapolation à l’échelle de fermes agricoles de 300 ha, avec un nombre d’UTH variable + une ferme de référence « virtuelle » coconstruite avec la Chambre d’Agriculture de Région Ile-de-France

Données spatialisées
Cartes des sols (profondeur, résistivité, RU, (à venir PK))
Cartes des rendements
Cartes de préconisation azote (Farmstar)
Cartes de détection des adventices vivaces
Cartes de circulation tracteur (décalage antenne GPS et rampe)

Essai A, un essai désormais dédié à la gestion des adventices

• Cet essai résulte de l'évolution de l'essai travail du sol (étude sur la faisabilité et les conséquences des techniques d'implantation sans labour dans le contexte pédoclimatique du site - 1971-2017).
• Début de l'essai : 2019 (avec maintien de l'historique de travail du sol)
• Objectif : Mettre au point et évaluer des systèmes de culture utilisant les herbicides en dernier recours, avec différentes profondeurs maximales de travail du sol
• Modalités étudiées et leviers mobilisés :

• Dispositif expérimental : 40 parcelles élémentaires de 800 m². Deux cultures de la rotation seront présentes chaque année (sur les 6 prévues dans la rotation).
• Pour plus d'informations : j.labreuche@arvalis.fr

Essai Environnement

• Début de l'essai : 1992
• Contexte :
  • Le contexte réglementaire (Directive Nitrates) et technico-économique (cours des engrais minéraux) nécessite d’acquérir des références sur les impacts à long terme des couverts intermédiaires légumineuses et non-légumineuses sur les flux d’azote et de carbone dans les systèmes de grande culture (lixiviation du nitrate, nutrition N des cultures principales, stockage N et C dans le sol). Les effets des couverts intermédiaires sont à relativiser par rapport à d’autres leviers techniques comme le travail du sol.
  • D’autres enjeux concernant la pollution de l’air (Directive NEC et guide PREPA) ont émergé avec de nouveaux objectifs de réduction des polluants atmosphériques générés par les pratiques de fertilisation.
  • De nouvelles opportunités pour la transition énergétique sont offertes par la gestion des cultures intermédiaires à valorisation énergétiques.

• Objectif de l'essai : étudier les impacts du travail du sol,de la gestion des résidus et des cultures intermédiaires sur la production des cultures et sur les flux d'azote et d'eau sol-plante

• Facteurs étudiés:

  • Le mode de gestion de l'interculture : sol nu + trois types de gestion de couverts (espèces différentes et destruction)

  • Le régime de travail du sol : Labour ou Semis direct

  • La gestion des résidus : avec ou sans mulch

• Une seule culture de la rotation présente chaque année. Rotation étudiée : blé tendre d'hiver, orge de printemps, maïs grain. Réflexions en cours sur l'introduction de CIVEs

• Dispositif comprenant 24 parcelles - 3.5 hectares

• Le site est équipé de bougies poreuses pour suivre les teneurs en nitrates dans les eaux de percolation, et ainsi quantifier la lixiviation, ainsi que des cases lysimétriques pour quantifier les flux d'eau sortant du profil du sol. Le site sera prochainement équipé de sondes capacitives pour quantifier plus finement les flux d'eau au sein du profil du sol.

• Pour plus d'informations : f.degan@arvalis.fr