(image en en-tête ; auteur :David Wright ; licence : (CC BY-SA 2.0)) Le labour est un travail du sol profond (20 à 25 cm) avec retournement de la couche travaillée. En cela il constitue une alternative à l'usage du glyphosate durant l'interculture (destruction des couverts d'interculture) et pour la destruction des prairies temporaires. Il est conseillé de répartir les opérations de labour dans la succession culturale en réalisant au moins un labour dans la rotation et de préférence un nombre impair de labours entre deux cultures à même période de semis. Le labour systématique, par son effet de retournement des horizons travaillés, peut entrainer des difficultés de gestion des adventices (espèces à graines persistantes) ou des maladies (résidus du précédent porteurs de pathogènes). Le labour ne doit pas être trop dressé (afin d'enfouir à plus de 5 cm les cinq centimètres les plus superficiels). Exemple de mise en oeuvre : Exemple tiré de la fiche de Laure Gran Aymerich (voir bibliographie), pour une succession blé tendre d'hiver 1 / blé tendre d'hiver 2 / orge d'hiver / maïs : 1) si la flore printannière domine, réaliser un labour entre deux cultures au choix ; 2) si la flore automnale domine, réaliser trois labours : un avant chaque blé et un avant ou après le maïs. Exemple tiré de la plaquette Agro-Transfert Picardie pour une succession colza / blé tendre d'hiver / betterave / blé tendre d'hiver / pois protéagineux : placer un labour entre le blé et le pois et un autre entre le blé et la betterave.
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http://www.geco.ecophytopic.fr/geco/Concept/Labourer_(et_Repartir_Les_Labours_Dans_La_Rotation)