Absinthe
Dans le cadre des recherches pour diminuer les doses de cuivre en viticulture, l'absinthe est expérimentée depuis 2010 en association avec des doses réduites de cuivre, afin de lutter contre le Mildiou de la vigne. Cette fiche présente les résultats d'essais exploratoires sur cette solution appliquée sous forme de macération hydro-alcoolique.
L'absinthe est une plante consommable par l'homme et l'animal d'après l'arrêté du 24 juin 2014. Ainsi, d'après l'article D55-30-1 du Code rural et de la pêche maritime, elle est utilisable comme Substance Naturelle à Usage Biostimulant (SNUB). Cependant, elle n’a pas été approuvée comme substance active par la Commission Européenne (annexe III partie B du règlement CE 1334-2008), de par la présence d'un risque toxicologique.
Son rôle au champ doit donc uniquement être celui d'un biostimulant et ne pas revendiquer un usage phytosanitaire. Son utilisation doit néanmoins respecter le cahier de charges établi pour les SNUB par l'arrêté du 14 Juin 2021.
Mots clés : Centre de ressources, cellule cuivre - Agriculture biologique - Recherche - Protection du Vignoble - Maladies - Mildiou - Plasmopara viticola - Alternative au cuivre - Substances d'origines naturelles - Substance à Usage Biostimulant - Réduction des produits phytopharmaceutiques
L’absinthe est majoritairement composée de silice qui a un effet de stimulateur des défenses naturelles sur les plantes.
L’absinthe n’a pas montré d’efficacité suffisante pour une réduction de cuivre viable pour des pressions sanitaires même moyennes. Et malgré des résultats intéressants en pression faible à très faible, son utilisation dans la lutte contre Mildiou n'est pas autorisée en vigne, ce qui limite l’intérêt pour cette substance. L’absinthe n’est donc pas considérée comme une solution de support au cuivre.
Efficacité moyenne située entre 2 et 5 % par rapport au témoin de vraisemblance.