Armoise
Dans le cadre des recherches pour diminuer les doses de cuivre en viticulture, l'armoise est expérimentée depuis 2011 seule ou en association avec des doses réduites de cuivre, afin de contrôler le Mildiou de la vigne. Cette fiche présente les résultats d'essais exploratoires sur cette solution appliquée sous forme de tisane.
L'armoise est une plante consommable par l'homme et l'animal d'après l'arrêté du 24 juin 2014. Ainsi, d'après l'article D55-30-1 du Code rural et de la pêche maritime, elle est utilisable comme Substance Naturelle à Usage Biostimulant (SNUB). Cependant, elle n’a pas été approuvée en tant que substance base conformément au règlement européen 1107/2009.
Son rôle au champ doit donc uniquement être celui d'un biostimulant et ne pas revendiquer un usage phytosanitaire. Son utilisation doit néanmoins respecter le cahier de charges établi pour les SNUB par l'arrêté du 14 Juin 2021.
Mots clés : Centre de ressources, cellule cuivre - Agriculture biologique - Recherche - Protection du Vignoble - Maladies - Mildiou - Plasmopara viticola - Alternative au cuivre - Substances d'origines naturelles - Substance Naturelle à Usage Biostimulant - Réduction des produits phytopharmaceutiques
L’armoise est majoritairement composée de thuyone qui a un effet antifongique et insecticide.
L’armoise n’a pas montré d’efficacité suffisante pour une réduire les doses de cuivre, quelle que soit la pression sanitaire observée sur les essais. De plus, son utilisation ne peut être faite dans un but phytosanitaire, ce qui limite l’intérêt pour cette substance. L’armoise n’est donc pas considérée comme une solution de support au cuivre.
Efficacité moyenne inférieure à 2 % par rapport au témoin de vraisemblance.