Cuivre chélaté
Dans le cadre des recherches pour diminuer les doses de cuivre en viticulture, le cuivre chélaté est expérimenté seul et en association avec des doses réduites de cuivre, depuis 2016 afin de contrôler le Mildiou de la vigne. Cette fiche présente un résultat d'essai sur cette solution appliquée sous forme d'engrais.
Le cuivre chélaté est considéré comme une matière fertilisante et support de culture (MFSC) et doit posséder une AMM valide en France. Il ne peut pas être employé comme produit phytosanitaire.
Liste non exhaustives des produits commerciaux : Chélal Cu®, Chélal Kibig®, Chelonia Cu93®...
Mots clés : Centre de ressources, cellule cuivre - Agriculture biologique - Recherche - Protection du Vignoble - Maladies - Mildiou - Plasmopara viticola - Réduction du cuivre - Substance d'origine naturelle - Réduction des produits phytopharmaceutiques
Sous sa forme chélatée, le cuivre est assimilable par la plante, ce qui n’est pas le cas du cuivre formulé dans les produits antifongiques. Lors des traitements "classiques", le cuivre est alors un produit de contact. Ainsi, le cuivre chélaté va, lui, pénétrer dans la plante et stimuler la synthèse de certains composés permettant de limiter de développement de Plasmopara viticola.
Le cuivre chélaté n'a pas montré d'efficacité lorsqu'il est appliqué seul. Néanmoins, une association avec de petites petites quantités de cuivre permet un gain d'efficacité de 25 % par rapport au témoin de vraisemblance. Seulement un essai a été réalisé à ce jour, ce qui ne permet pas de conclure sur cette substance. Actuellement le cuivre chélaté n’est pas considéré comme une solution de support au cuivre.
Efficacité de 25 % par rapport au témoin de vraisemblance.