Sarments de vigne
Dans le cadre des recherches pour diminuer les doses de cuivre en viticulture, les sarments sont expérimentés seuls depuis 2014 afin de contrôler le Mildiou de la vigne. Cette fiche présente les résultats de quelques essais exploratoires de cette substance appliquée directement au champ.
Vitis vinifera fait partie des plantes consommables par l'homme et l'animal. Ainsi, d'après l'article D255-30-1 du Code rural et de la pêche maritime, toute partie de la vigne est donc utilisable comme Substance Naturelle à Usage Biostimulant (SNUB). Les extraits de sarments n'ont pas été approuvés en tant que Substance de base conformément au règlement européen 1107/2009.
Son rôle au champ doit donc uniquement être celui d'un biostimulant et ne pas revendiquer un usage phytosanitaire. Son utilisation doit néanmoins respecter le cahier de charges établi pour les SNUB par l'arrêté du 14 Juin 2021.
Mots clés : Centre de ressources, cellule cuivre - Agriculture biologique - Recherche - Protection du Vignoble - Maladies - Mildiou - Plasmopara viticola - Alternative au cuivre - Substances d'origines naturelles - Substance Naturelle à Usage Biostimulant - Réduction des produits phytopharmaceutiques
Les polyphénols issus des sarments de vigne ont une activité antifongique et peuvent s'intégrer dans la lutte contre Plasmopara viticola.
Testés seuls, les extraits de sarments montrent des résultats non satisfaisants sur des millésimes à faible pression. Ils n'ont pas été testés en association avec de petites doses de cuivre. Les essais se poursuivent dans diverses régions afin de conclure sur ce produit. Actuellement, les extraits de sarments ne sont pas considérés comme une solutions de support au cuivre.
Efficacité moyenne inférieure à 2 % par rapport au témoin de vraisemblance.