Immunité des plantes : un levier clé pour l’agroécologie

L’agriculture, longtemps structurée autour d’un modèle conventionnel fondé sur l’usage intensif de produits phytosanitaires de synthèse pour éradiquer les bioagresseurs, s’oriente désormais vers une approche agroécologique.
Cette transition est motivée par les limites et effets indésirables de l’approche chimique : toxicité environnementale, apparition de résistances, résidus dans les denrées alimentaires. En réponse, l’agriculture cherche aujourd’hui à s’inspirer des mécanismes biologiques et écologiques naturels pour gérer durablement la santé des plantes.
C’est dans ce contexte que paraît l’ouvrage Immunité des plantes, coordonné par le Réseau Mixte Technologique (RMT) Bestim, qui a réuni pendant cinq ans (2020-2025) plus de 50 organisations et 65 experts de la recherche, du développement et de la formation.
L’ouvrage explore le concept d’immunité agroécologique, qui vise à optimiser les défenses naturelles des plantes face aux bioagresseurs, tout en maintenant une productivité durable. Cette approche intégrée prend en compte à la fois les facteurs biotiques (microbiote, diversité des espèces, bioagresseurs) et abiotiques (climat, sols, pratiques) qui influencent la santé des cultures.
Successeur du livre Les Stimulateurs de défense des plantes, ce nouvel ouvrage marque l’aboutissement des travaux du RMT Bestim et s’inscrit dans la dynamique de développement des biosolutions : biocontrôle, biostimulants, biofertilisants.