La répartition des espèces animales et végétales est fortement impactée par le changement climatique. Un des cas emblématiques en Europe est celui de la chenille processionnaire du pin (Thaumetopoea pityocampa), un insecte réputé pour ses ravages sur certaines espèces de conifères en forêt mais également pour les risques qu’il représente en matière de santé publique. Une étude internationale récente pilotée par plusieurs chercheurs d’INRAE met en lumière un nouveau facteur : l’ensoleillement hivernal en plus de l'augmentation des températures déjà précédemment identifié.