Les orobanches : comment gérer ces plantes parasites ?
Les orobanches sont des plantes parasites non chlorophylliennes. Présentes sous forme de graines dans le sol, celles-ci ne peuvent germer qu’en présence de molécules émises par les racines de certaines plantes, avant de se fixer sur ces dernières. Tour d'horizon des connaissances actuelles.
Les orobanches sont capables de parasiter de nombreuses espèces végétales. Chaque espèce a une gamme d’hôte qui lui est spécifique. Si l’orobanche cumana parasite exclusivement le tournesol, l’orobanche rameuse a une gamme d’hôte très large et peut parasiter aussi bien des cultures d’hiver que de printemps (colza, chanvre, tabac, melon, tournesol, tomate…) mais aussi des adventices (ammi majus, gaillet grateron, géraniums, érodium, calépine...).
Surveiller l’apparition d’orobanches sur les parcelles et prendre ses précautions est le maître mot. Une enquête participative a été élaborée pour différents bioagresseurs dont deux orobanches, pour identifier les nouveaux foyers. Le projet de recherche OROBANCHES mené pendant 5 ans a visé la mise au point d’un test moléculaire d’identification des six principales espèces d’orobanches parasites des cultures.
Trois règles sont à respecter afin de diminuer l'impact de ces adventices parasites :
- Dans la rotation, réduire le stock grainier du parasite et son extension
- Au cours de la campagne, réduire nuisibilité et dissémination
- A la récolte, limiter la dissémination
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Réussir un colza sous pression orobanche
L’orobanche rameuse du colza touche un large secteur de la région Poitou-Charentes et de ses alentours, avec une extension régulière. Face à ce parasite, qui entraîne des pertes de rendements notables, il est urgent d’appliquer des leviers de lutte tout en continuant à ’accroître les connaissances et à développer des méthodes de lutte efficaces.
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Orobanche rameuse du colza : la plante parasite exige une grande attention
Utilisé indépendamment, chaque moyen de lutte a une efficacité insuffisante. La combinaison des différents leviers est la seule voie pour limiter la nuisibilité et la dissémination de l’orobanche rameuse sur colza.
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Les clés pour l’identifier et limiter son extension et sa nuisibilité
Dans les situations à risque et avérées, des mesures curatives et prophylactiques sont nécessaires dans la gestion de la rotation, mais également pour préparer l’implantation d’une future culture de colza. Le choix de la variété est le premier levier de lutte à déployer.
Il est important de participer au suivi des zones à Orobanche Cumana, en raison de sa très forte nuisibilité sur les cultures de tournesol et sa très grande capacité de dissémination. Terres Inovia souhaite assurer un suivi dynamique des zones touchées par l’Orobanche Cumana en France.
D'autre part, le projet Orto-Box a pour objectif de construire une « boîte à outils » permettant une caractérisation et une distinction fiable des variétés de tournesol face à l’Orobanche Cumana lors de l’inscription des variétés au CTPS.
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Localisation des communes touchées par l'Orobanche Cumana
Participer au suivi des zones à Orobanche Cumana. En quelques clics, vous pouvez nous aider en saisissant les coordonnées de vos parcelles dans lesquelles vous avez identifié de l’Orobanche. Ces données nous serviront à identifier les nouveaux foyers et suivre l’évolution des zones à risque afin de vous conseiller aux mieux sur les pratiques à adopter.
La synthèse des régions touchées est disponible sur le site. Toutes les autres informations saisies restent confidentielles.
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Projet de recherche Orto-Box
Débuté en octobre 2018 pour une durée de 2 ans, ce projet a pour objectif de construire une « boîte à outils » comportant trois éléments complémentaires :
- Un protocole officiel de caractérisation et de distinction des variétés de tournesol vis-à-vis de la plante parasite en conditions contrôlées.
- Un set de lignées différentielles, public et diffusable, pour caractériser les populations d’Orobanche Cumana, associé à une collection de référence de différentes races du parasite.
- Un protocole pour le maintien et la multiplication des populations d’orobanche de la collection.
Dans les situations à risques avérés, des mesures curatives et prophylactiques sont nécessaires dans la gestion de la rotation, mais également pour préparer l’implantation d’une future culture sensible. Le choix de la variété reste souvent le premier levier de lutte à déployer.
