ABBA: Association Biocontrôle et Biostimulation pour l'Agroécologie
L’association française annonce sa création afin de lancer la mise en œuvre du Grand Défi « Biocontrôle et Biostimulation pour l’Agroécologie », un programme national de recherche et innovation prévu dans le cadre de France 2030.
Celle-ci engage et fédère les acteurs de l’amont à l’aval dans l’innovation et la transition agroécologique: structures de l’enseignement et de la recherche, entreprises du biocontrôle et de la biostimulation, entreprises du numérique, obtenteurs, instituts techniques agricoles, prestataires de l’expérimentation, filières de production agricole et acteurs de leur aval de la transformation à la distribution, investisseurs, consultants, pôles de compétitivité, représentants des consommateurs et citoyens, etc.
La création de l’Association Biocontrôle et Biostimulation pour l’Agroécologie est une étape essentielle pour de la mise en œuvre du futur Grand Défi « Biocontrôle et Biostimulation pour l’Agroécologie” Ce Grand Défi vise à accélérer l’innovation, développer et diversifier les solutions de biocontrôle et de biostimulation disponible, en combinaison avec d’autres solutions, pour une protection agroécologique des plantes. Il vise au déploiement des solutions de biocontrôle et de biostimulation et de nouveaux systèmes de production agroécologique durables d’un point de vue économique, environnemental et social. Le périmètre d’activité de l’Association et du Grand Défi concernera l’ensemble des filières, agricoles ou non-agricoles.
Ce Grand Défi est piloté par le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire. L’Etat français prévoit de soutenir ces travaux grâce à l’apport de 42 millions d’euros gérés par l’Agence Nationale de la Recherche et 18 millions d’euros apportés par les acteurs privés sur une période de 6 ans (2024 – 2029). Ces financements seront utilisés sur trois chantiers principaux.
- Le premier axe mettra en œuvre une animation scientifique, technique et réglementaire et la gestion du Grand Défi, via l’Association, engageant l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur.
- Le deuxième axe mettra en place une infrastructure distribuée rassemblant des territoires de co-innovation et démonstration dont des fermes pilotes des réseaux d’expérimentation et des pôles d’innovation afin qu’ils travaillent de manière coordonnée.
- Le troisième axe mettra en place des systèmes d’appels à projet, mobilisant de préférence l’infrastructure distribuée. Ces projets favoriseront la création de nouveaux acteurs et activités s’emparant de modèles d’affaires de rupture permettant de rendre disponibles et déployer les méthodes agroécologiques. Ce troisième chantier prévoit par ailleurs des démonstrations par les acteurs de l’innovation de leur capacité à démultiplier le niveau d’utilisation de leurs méthodes à plus fort potentiel et durabilité.