Protection biologique intégrée de la fraise gariguette : et si le calcium pouvait contribuer à contrôler les pucerons
Les pucerons sont des ravageurs du fraisier difficiles à contrôler. Si la filière française s’oriente depuis une décennie vers une production respectueuse de la santé et de l’environnement, la protection biologique du fraisier par l’apport d’auxiliaires reste d’une efficacité insuffisante imposant le recours ponctuel à des interventions chimiques. Jusqu’en 2018, le thiaclopride était un outil disponible lors de fortes infestations mais son retrait a imposé la recherche de nouvelles solutions. Le projet PALPuF teste la fertilisation des fraisiers pour réduire les populations de pucerons, en combinaison des solutions de biocontrôle. Si en conditions de pression modérée du puceron Rhodobium porosum, la fertilisation allégée en azote et renforcée en calcium limite significativement le développement du ravageur, ce résultat n’a pas été confirmé sur une culture soumise à une pression croissante des espèces Acyrthosiphon malvae, Rhodobium porosum et Chaetosiphon fragaefolii.