Projet SAVING

Dynamique Spatio-temporelle des communautés d’espèces Adventices en réponse aux pratiques de gestion des sols dans les VIgNobles et conséquences pour la vigne : transition vers une gestion zéro Glyphosate
Appel à Projets National - Écophyto 2018-2019 - Projets de thèse Axe 2 Recherche & Innovation (2019-2022)
La volonté de réduire la dépendance aux herbicides (dont le glyphosate) nécessite de trouver des alternatives durables pour la gestion des adventices dans les systèmes agricoles, qui favorisent par exemple l’installation d’une flore favorable qui occupera la niche écologique des adventices, empêchant ainsi leur installation. Les vignobles constituent un modèle d’étude pertinent où les pratiques de gestion de la flore se sont d’ores et déjà plus diversifiées ces dernières années. De nombreux viticulteurs ont opté pour l’enherbement, temporaire ou permanent, sur le rang et/ou dans l’inter-rang, constitué de la flore spontanée des vignes ou par le semis ou l’implantation d’espèces spécialement choisies pour la fonction d’enherbement.
Bien que la pratique de l’enherbement se soit développée ces dernières années, l’Occitanie méditerranéenne demeure une région qui l’applique encore peu. Les principales raisons de ce frein à l’enherbement seraient la crainte des stress hydrique et azoté causés potentiellement par les enherbements et la baisse de rendement en résultant. Cependant il existe peu de données sur les changements de la flore spontanée suite à la mise en place d’un enherbement et les conséquences sur la dynamique des ressources disponibles pour la vigne. L’objectif ultime de cette thèse sera de comprendre comment mieux optimiser les stratégies de gestion des adventices afin de supprimer le recours aux herbicides (et notamment le glyphosate). Ce travail se développera en prenant en compte trois échelles spatiales : une échelle nationale, une échelle régionale, et une échelle locale (plateforme pédagogique et expérimentale du Domaine du Chapitre situé à Villeneuve-lès-Maguelone). De ce travail pourrait découler une meilleure prédiction de la flore adventice et permettrait de mieux anticiper les risques malherbologiques et les services écosystémiques attendues d’un enherbement sans utiliser les herbicides.
Thèmes abordés : Flore adventice, Enherbement, Vignoble, Agroécologie, Services écosystémiques, Viticulture
Organisme chef de file : Montpellier SupAgro
Partenaires : ANSES
Montant financé : 50 000 €