Projet SYNERGIES

Maîtriser les fusarioses dans les systèmes légumiers (melon et ail) selon la diversité des sols. Proposition de leviers agronomiques et écologiques en SYNERGIE avec les potentialités des contextes pédoclimatiques et des systèmes de culture conventionnels et biologiques
Appel à projet MAA - CASDAR Innovation et Partenariat - 2018
L’objectif général du projet consiste à gérer les maladies telluriques provoquées par Fusarium spp. en cultures légumières en mobilisant les principaux leviers agroécologiques, en fonction du contexte pédoclimatique et des systèmes de culture. Les deux cultures étudiées sont l’ail et le melon, respectivement concernées par les pourritures ou dépérissements racinaires (ail) et les trachéomycoses (melon).
La réalisation de cet objectif général reposera sur les objectifs spécifiques suivants :
- la caractérisation de l’état sanitaire des sols par rapport aux fusarioses d’origine tellurique en cultures légumières.
- la compréhension des liens entre la réceptivité des sols aux fusarioses d’origine tellurique et le milieu.
- la maîtrise de l’efficacité des leviers agroécologiques
- la mise à disposition d’outils opérationnels de gestion des maladies
Thèmes abordés : amendements organiques, cultures légumières, Fusarioses, pédologie
Organisme chef de file : Acta
Partenaires : ACPEL, CA DE HAUTE GARONNE (CA 31), CA DE LA DROME (CA26), CA DU TARN (CA 81), CA DU TARN ET GARONNE (CA82), CA Nord Pas de Calais (CA 59), CFPPA de Die, CNRS, Centre Expérimentation Fruits Et Légumes (CEFEL), Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes (CTIFL), EPLEFPA Montauban (82), FIBL, INRA UMR AgroEcologie, INRA UR PV, ITAB, SERAIL, SudExpe
Montant prévisionnel financé : 491 237€

Article InfosCTIFL
- Article "Des pistes pour comprendre et maîtriser la fusariose du melon : sensibilité des sols et pratiques agroécologiques", M. Torres, et al., Infos CTIFL n°366, novembre 2020, p44-51
Concernant le melon, des tests préliminaires d’efficacité de compost ont été réalisés en 2019 sur des sols naturellement contaminés. En 2020, ces tests ont été approfondis en conditions semi-contrôlées, et divers autres leviers ont été mobilisés dans le dispositif (microorganismes antagonistes, biofumigation, mycorhization). En parallèle, des analyses ont permis de déterminer le potentiel de résistance des sols.