Projet Oïdium du Fraisier

Acquérir les connaissances sur l’oïdium du fraisier dans la perspective de mettre en oeuvre des méthodes de protection validées et optimisées
Appel à projet ADAR - 2005
L’oïdium du fraisier provoqué par un champignon, Podosphaera aphanis, constitue actuellement le problème phytosanitaire dominant de la culture du fraisier. La maladie peut induire jusqu’à plus de 50% de perte de production. Le projet vise à apporter à terme aux producteurs un ensemble de méthodes de protection fiables et opérationnelles dans la lutte contre ce pathogène.
Thèmes abordés : fraisier, fraise, oïdium, maladie, lutte, variétés tolérantes et résistantes, stimulateurs des défenses naturelles (SDN), résistances aux fongicides
Organisme chef de file : CTIFL, Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes
Partenaires : INRA, CIREF, CA Dordogne, Finistère, Isère, Lot et Garonne, Loir et Cher, Vaucluse
Montant prévisionnel financé : ... €

- Article "L'oïdium du fraisier : un outil de prévision du risque" - Infos CTIFL 2011, 276 p38-44 - Bardet A., Vibert J.
L’oïdium constitue le principal problème phytosanitaire de la culture du fraiser. En effet, la difficulté à déceler précocement la présence du champignon, l’absence de fongicides performants et de variétés résistantes rendent problématiques la protection du fraisier. De multiples travaux conduits ces dernières années (en particulier un dossier multidisciplinaire soutenu par le Casdar porté par le CTIFL sur la période 2006-2008) par les équipes de recherche appliquée ont permis de mieux connaître le champignon. Certaines de ces études ont servi à améliorer un outil de prévision du risque oïdium mis en chantier par le CTIFL en partenariat avec InVenio en 2002. La détermination des conditions favorables au champignon et l’élaboration des courbes de risque sont présentées à partir du modèle expérimental. Si auparavant, les conditions de développement de cet oïdium étaient quasi inconnues, les acquis récents nous autorisent à mettre prochainement à disposition des fraisiculteurs un outil de prévision du risque simplifié.
- Article "L'oïdium du fraisier" - Infos CTIFL 2010, 261 p50-55 - Bardet A., Sombardier A., Blancard D., Corio-Costet M.-F., Denoyés-Rothan B., Petit A., Pommier J.-J
Le projet d’étude pluridisciplinaire sur l’oïdium du fraisier, soutenu par le Casdar entre 2006 et 2008, a permis d’acquérir de nouvelles et sérieuses connaissances sur cette maladie. La maitrise de ce champignon parasite obligatoire en laboratoire est acquise : les méthodes d’isolement, de multiplication sur organe de fraisier en survie, de conservation sur vitroplants ont été mises au point. La méthode d’étude de la résistance des souches aux fongicides a été précisée et a permis de montrer que certaines souches recueillies en parcelle de production étaient résistantes à deux fongicides de la famille des IBS, penconazole et myclobutanil. Pour chacune de ses deux molécules, une dose précise permet de discriminer les souches résistantes des souches sensibles.
- Article "L'oïdium du fraiser : une stratégie de lutte multidisciplinaire" - Infos CTIFL 2007, 230 p43-47 - Bardet A., Sombardier A.
Le champignon Podosphaera aphanis (Sphaerotheca macularis), provoque une maladie appelée communément oïdium du fraisier. C'est actuellement le principal pathogène aérien sur fraise. Il se manifeste par la présence d'un duvet blanc que l'on peut voir sur feuilles de tout âge, sur hampes florales et fleurs et sur fruits à tous stades de maturité. La recrudescence de ce pathogène est à associer à l'allongement des productions. Les stratégies de protection y trouvent leurs limites : une insuffisance de variétés tolérantes ou résistantes, une gamme réduite de substances phytosanitaires, une prévision trop souvent mise en défaut. Dans ce contexte un projet pluridisciplinaire a vu le jour en 2006 associant le CTIFL qui en est le pilote, l'Inra, et des partenaires régionaux : Hortis Aquitaine et six chambres d'agriculture.