Site APREL - AGRECOMel
Le projet AGRECOMEL se compose d'un réseau de 6 sites à l'échelle nationale, représentatifs des différents bassins de production de melon. 5 sites réalisent des essais en système de culture de plein champ en rotation céréalière.
Le site suivi par l'APREL est un site de production de melon sous abri en rotation maraîchère. L'essai est réalisé au sein d'une exploitation maraîchère en Agriculture Biologique située dans les Bouches-du-Rhône (13).
Climat | Sol |
Méditerranéen |
Texture calcaro-argileuse (limons 62% - argile 31 % - sables 7 %) pH 8.2 Taux de matières organiques : Elevé |
Niveaux de pression : Maladies | Niveaux de pression : Ravageurs | Niveaux de pression : Adventices |
La production de melon sous abri rencontre des problèmes sanitaires spécifiques par rapport à la culture de plein champ. Les principaux bioagresseurs du melon sous abri sont : les pucerons, les acariens et l'oïdium.
Les nématodes sont également une problématique majeure en maraîchage sous abri, la pression est très variable selon les parcelles.
Le melon est une culture majeure en France, représentant 12 000 hectares répartis dans trois grands bassins de production. Si la tendance est globalement à la baisse (-10% par rapport à 2015-2019), les surfaces tendent à augmenter dans le Sud-Est de la France.
Soyez patient, contenu à venir !
Système AGRECOMEL (- 60 % IFT) | |
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Dispositif expérimental
Description du dispositif expérimental Le dispositif se compose de deux tunnels maraîchers de 1000m² (8 m de large) situés dans deux blocs distincts. Les deux tunnels sont sur une rotation légumes feuilles en hiver (salade ou épinard) et une alternance Cucurbitacées et Solanacées en été. Le schéma ci-contre présente l'implantation de la culture de melon et des plantes de services dans le tunnel, ainsi que la disposition des placettes d'observation du rendement. |
Des observations hebdomadaires des bioagresseurs sont réalisées sur 8 placettes durant la culture de melon. Concernant les ravageurs et les auxiliaires, 5 feuilles jeunes et 5 feuilles âgées sont observées par placette. Sur ces organes, les populations de ravageurs (pucerons, acariens) et auxiliaires (momies, larves de coccinelles, de syrphes, de chrysopes) sont estimées selon des classes. Pour les maladies (oïdium notamment), la présence ou absence de maladie est notée sur l'ensemble de la placette.
Le rendement et la qualité de la production de melon sont évalués par des récoltes de placettes balisées.
Pour les autres cultures de la rotation, un suivi de la pression en bioagresseur est réalisé.
Les interventions réalisées sur les deux tunnels sont enregistrées.
Des plantes de services sont installées dans le tunnel, à raison d'une plante au pied de chaque arceau. L'objectif est de permettre l'installation des auxiliaires avant le débâchage de la culture de melon. Deux stratégies sont mobilisées :
- plante banque, dont l'objectif est d'héberger des pucerons spécifiques afin de servir de proies alternatives pour les prédateurs et les parasitoïdes de pucerons : Avoine et Fève
- plante nourricière, qui propose une ressource complémentaire en pollen et nectar floral aux auxiliaires : Alysse
Il y a des haies à proximité des tunnels.
La parole de l'expérimentateur
L'un des principaux bioagresseurs en culture de melon sous abri est le puceron. La mise en place de plantes de service en amont de la culture de melon afin de favoriser l'installation des auxiliaires, combinée à l'utilisation de variétés résistantes, pourrait permettre de réduire fortement les populations de ce bioagresseur dans la culture.