Pratiquer le bassinage ou la brumisation en cultures sous-abris
Levier PIC "Pratiquer le bassinage ou la brumisation en cultures sous-abris"
Pendant la journée, la mise en œuvre de cycles courts d’aspersion ou de brumisation permet en effet de diminuer la température et d’augmenter l’hygrométrie du milieu de façon conséquente (ex : -20°C pour les températures maximales ; +20% d’humidité relative moyenne). Les ravageurs dont le développement optimum est conditionné à des climats chauds et secs (acariens tétranyques, thrips) se trouvent alors pénalisés.
Ressources associées
Si l’aspersion peut se faire à l’aide du système d’arrosage en place, la brumisation nécessite quant à elle l’installation d’un équipement spécifique. Cependant, cette dernière technique présente le double avantage de modifier durablement les conditions climatiques dans les abris (impact de courte durée dans le cas de l’aspersion) et de ne pas mouiller la végétation (la présence d’eau sur les organes végétaux étant davantage propice au développement de maladies). Les effets du bassinage sont quant à eux généralement fugaces et l’opération doit souvent être renouvelée pour obtenir une certaine efficacité.
Les aspersions et les brumisations peuvent favoriser les populations de mollusques (limaces, escargots) et le développement des adventices dans les allées. On notera toutefois que les effets positifs qui pu être recensés dans le cadre de ces pratiques sont nombreux :
- conditions de travail améliorées dans les serres et les abris ;
- meilleure installation d’auxiliaires de lutte biologique ;
- meilleure maîtrise de certaines maladies (oïdium) ;
- amélioration de la vigueur de la culture et de la qualité commerciale de la récolte (calibre, couleur).