ESCo : Peut-on se passer du cuivre en agriculture biologique ?
Expertise Scientifique Collective
L’Inra a livré le 16 janvier 2018 une expertise scientifique collective (ESCo) sur les leviers disponibles pour réduire l’usage du cuivre en protection des cultures biologiques. Cette expertise est réalisée à la demande conjointe de l’Institut technique de l’agriculture biologique (Itab) et d’un programme fédérateur de recherche Inra (Métaprogramme SMaCH*). La démarche d’examen de la littérature adoptée et les résultats sont potentiellement applicables à d’autres problématiques agricoles cherchant à limiter ou éviter la consommation de certains intrants.
Des concentrations excédentaires en cuivre ont des effets néfastes sur la croissance et le développement de la plupart des plantes, sur les communautés microbiennes et la faune des sols.
Plusieurs méthodes alternatives au cuivre existent, avec des effets souvent partiels. Il faut donc souvent les combiner pour protéger efficacement les cultures. Parmi elles, la génétique et, notamment, la recherche de variétés résistantes tient une place importante. Toutefois, assurer la durabilité des résistances dans le temps demande des constructions génétiques associant plusieurs résistances (pyramidage) et une gestion au champ de l’utilisation de ces variétés pour ne pas favoriser la capacité des pathogènes à les surmonter.
Résumé, Synthèse & Rapport
> Consulter l'article du 16/01/2018 publié sur le site INRAE