Projet SAVOIR

SAVOIR : StrAtégie intégrée de gestion préventive non chimique du mildiou et du black rot pour une Viticulture écOnome en IntRants
Appel à projets PARSADA 2024
Le projet SAVOIR s’inscrit dans la dynamique des plans Parsada et Ecophyto 2030 pour anticiper les changements réglementaires à venir et anticiper le retrait potentiel de 75 substances actives. Dans ce cadre, le projet souhaite s’appuyer sur la protection agroécologique des cultures et notamment la mise en œuvre de mesures préventives non chimiques avec un effet direct sur les cycles biologiques des agents pathogènes responsables du mildiou et du black-rot. L’objectif sera d’opérationnaliser - en synergie - des nouveaux indicateurs pour suivre la présence des pathogènes dans l’environnement, de faire évoluer significativement l’état des connaissances sur l’épidémiologie et d’obtenir des preuves de concept sur les méthodes testées. Le projet pourra s'appuyer sur un réseau de “parcelles pilotes” à l’échelle nationale pour faire la démonstration des outils et méthodes développés et favoriser la création d’approche de science participative. Une modélisation plus fine du développement des maladies sera proposée afin de définir les stratégies de déploiement et d’encadrement adaptées pour ces nouvelles méthodes.
Thèmes abordés : Prophylaxie, Indicateurs de risque, PAEC, Science participative, Epidemiosurveillance
Organisme chef de file : IFV
Partenaires : INRAE, CIVC, CA33
Montant financé : 3 998 225 €
SAVOIR a l’ambition d’apporter les connaissances et les outils permettant d’introduire dans les itinéraires techniques, des méthodes prophylactiques innovantes et non chimiques. Le projet vise également à implémenter des méthodes de surveillance biologique à haut débit déployables dans les territoires. Grâce à ces données, les viticulteurs pourront prendre des décisions éclairées, appliquant les traitements chimiques uniquement en dernier recours. En quantifiant l'efficacité de ces approches dans des conditions réelles de production dans différents vignobles français, le projet doit permettre d’aider la viticulture à envisager une protection contre les bioagresseurs efficace et mobilisant moins de produits phytosanitaires.