Projet Trans'thrips
TRANS’THRIPS : Acquisition, accompagnement et transfert de références sur les alternatives contre les thrips en horticulture
Appel à projet PARSADA 2024
Les thrips, dont plusieurs espèces exotiques se sont acclimatées aux systèmes de cultures sous abris, sont des ravageurs redoutables pour plusieurs filières agricoles, avec des risques sanitaires forts du fait qu’ils peuvent transmettre des virus.
Si dans quelques cas, l’emploi de solutions alternatives aux produits phytopharmaceutiques permet de contenir leurs attaques, la lutte contre les thrips phytophages est encore très plante-dépendante, avec des cultures pour lesquelles des développements de solutions sont nécessaires.
Le projet Trans’Thrips regroupe des partenaires de la recherche académique et appliquée, des sociétés de l’agrofourniture et des structures de développement. Il vise à identifier des solutions innovantes et génériques à plusieurs filières : (i) développer des outils de monitoring, de diagnostic, de détection et de suivi des thrips et de leurs auxiliaires, (ii) développer des informations sur les risques endo et exogènes aux cultures pour en informer les professionnels, (iii) avancer sur des nouvelles approches de déterminisme génétique et métabolomique des relations plante-ravageur, (iv) travailler sur les composantes bioclimatiques des stratégies d’orientation spatiales du ravageur, (v) évaluer de nouvelles solutions physiques de lutte, (vi) mettre au point de nouvelles combinaisons de solutions de lutte biologique, et étudier les facteurs propices au maintien de solutions de biocontrôle, (vii) assurer la durabilité des techniques de contrôle par la compréhension des échecs dus aux résistances, (viii) centraliser, agréger et analyser des informations et développer un outil pour en permettre l’accès et la diffusion la plus large, (ix) créer des contenus de formations en vue d’améliorer la connaissance de ces ravageurs, de la prophylaxie.
Thèmes abordés : Thrips, Outils de monitoring et de diagnostic inter-filières, Barcoding, Déterminisme génétique et métabolomique dans la relation plante/ravageur, Méthodes de biocontrôle, Phénomènes de résistance, Evaluation du risque, Co-innovation et transfert vers les professionnels
Organisme chef de file : ASTREDHOR
Partenaires : Le consortium regroupe 17 partenaires : académiques (INRAE ISA RDLB, INRAE Avignon PSH, UMR IRHS équipe GDO, CIRAD UMR CBGP, Université de Saint-Etienne, d’Angers équipe SONAS, ), instituts techniques (ASTREDHOR, ARMEFLHOR, IT2), Chambre d’agriculture (Alpes-Maritimes), AGRIODOR, laboratoire privé d’écologie chimie, La Coccinelle, L’EPLEFPA d’Angers Le Fresne, Professionnels obtenteurs rosiers : Meilland International et Roses et Pépinières DELBARD, Entreprise de produits et de service sur les pièges connectés CAP2020, l’Anses, Pyrene Automation, Invenio, ACPEL, IBC, Biobest
Subvention accordée : 7 297 961,89 €
Années de début et de fin du projet : 2025 - 2030
Développer la capacité de diagnostic et de monitoring des thrips et des auxiliaires
Identifier les facteurs de risques exogènes et endogènes d’introduction et d’infestation des thrips
Etudier la capacité intrinsèque de variétés de rosier à résister ou à être faiblement infestées par des thrips
Développer des solutions de lutte contre les thrips (lutte physique mécanisée ; lutte biologique par lâchers d’auxiliaires ou par l’utilisation de plantes de service ; biocontrôle avec, par exemple, l’utilisation de médiateurs chimiques)
Connaitre les mécanismes de résistance ou d’adaptation aux sources d’alimentation notamment en lien avec les symbiotes des thrips
Développer l’outil Baco pour le suivi sanitaire des cultures et pour la transmission d’informations
Construire des modules de formation pour faciliter l’appropriation des connaissances par les professionnels
Développement des systèmes d’identification automatisés par caméra des thrips, connexion d’un réseau de pièges connectés pour assurer un suivi à l’échelle des parcelles et implémentation des données dans l’outil Baco pour mettre à disposition les informations d’épidémiosurveillance aux producteurs.
Développement d’une méthode de diagnostic moléculaire permettant une discrimination fiable et rapide de certaines espèces thrips courantes ou préoccupantes, y compris aux stades larvaires
Production d’information sous différents formats pour les professionnels pour réduire les risques d’introduction et d’infestation par les thrips.
Identification des mécanismes de l’attractivité/répulsion de rosiers fleurs coupées vis-à-vis des thrips. Les références seront utilisées par les obtenteurs de rosiers et pour la mise au point de méthodes push-pull.
Modélisation des flux de COVs émis par différentes matrices de diffusion dans les espaces de culture sous abris pour améliorer l’efficacité des médiateurs chimiques
Développement de solutions automatisées opérationnelles au regard du cahier des charges des entreprises pour l’aspiration des ravageurs et l’application mécanisées des agents de biocontrôle
Production d’une liste de risques associés à certaines souches de thrips et/ou de microbes responsables de l’échec de certaines techniques de contrôle
Développement de nouveaux modules pour l’outil Baco
Création de formations pour les acteurs économiques et de développement pour améliorer la reconnaissance du ravageur et améliorer les pratiques de gestion des thrips
Organisation de séminaires techniques au profit des professionnels, des conseillers, des animateurs de DEPHY FERME, de GIEE et de Groupes 30.000 des filières spécialisées