Le contexte maladie est attaché à la situation climatique de l'année. Afin de limiter les traitements fongicides, nous mettons en place différents leviers comme le mélange variétal à la parcelle et la sélection de variétés résistantes aux maladies.

La pression ravageur est très importante notamment en condition micro-parcelle comme ici, pouvant conduire à une destruction totale de la parcelle en quelques jours.

Avec un précédent d'exploitation d'élevage, l'épandage de fumier a été régulier, apportant un stock semencier important et diversifié. De plus, en système en ACS sans aucun travail du sol et en réduction de traitements phytosanitaires, la flore adventice est assez compliquée à gérer.

La production agricole du Tarn-et-Garonne est majoritairement orientée vers les grandes cultures (55% SAU) et les cultures fruitières (8% SAU) avec une zone d’élevage au Nord-Est. De par sa position naturelle, entre deux bassins versants, l'accès aux ressources en eau permet de consolider le potentiel et de développer des productions à forte valeurs ajoutées (cultures spécialisées, semences, fruits et légumes…).

Le Tarn-et-Garonne est soumis à un risque de ruissellement et érosion assez élevé sur une grande partie du territoire. Cela entraîne des phénomènes de transferts de produits phytosanitaires et de nitrates vers les cours d'eau.

Des règles de décision sont établies en amont en comité technique, celui-ci est composé des conseillers de la chambre d'agriculture, des agriculteurs innovants du département, instituts techniques et coopératives. Les itinéraires techniques sont en ensuite ajustés au cours de la campagne culturale selon les observations de l'équipe grandes cultures.