Plusieurs aspects apparaissent dans leur gestion :

• leur reconnaissance : il est primordial de connaître les critères d’identification des auxiliaires et de pouvoir les échantillonner sur le terrain ;
• leur installation, préservation et développement dans les différents compartiments de l’agro-écosystème (parcelles, abords) : il est nécessaire pour cela de développer plusieurs types de techniques qui vont permettre à leur population de croître et ainsi d’avoir une certaine efficacité sur les bio-agresseurs ciblés.

Pour cela, on peut citer :

• la lutte dite par acclimatation
• la lutte dite par augmentation
• la lutte dite par conservation, qui vise à protéger et à favoriser les populations d'auxiliaires, notamment par des pratiques culturales plus respectueuses de ces organismes (utilisation de produtis phytopharmaceutiques de moindre écotoxicité par exemple) et par l'aménagement de leur habitat attirer des auxiliaires reconnus utiles.

1. en aménageant le paysage : haies, arbres, milieux aquatiques, prairies, etc. ;
2. en installant des abris, nichoirs, perchoirs ;
3. en laissant se développer des adventices utiles et peu concurrentielles : bordures de champs ;
4. en implantant des couverts faunistiques et floristiques : bandes enherbées, bandes fleuries, cultures intermédiaires mellifères ;
5. en implantant des cultures attractives ;
6. en adaptant le travail du sol.

Tous les éléments paysagers installés doivent faciliter l’accroissement des populations ; ce seront des nichoirs à oiseaux, des haies, des bandes fleuries. Ils présentent d’autres avantages : protéger contre l’érosion, le vent, servir de ressource pour les pollinisateurs, servir de refuge et de corridor biologique pour des vertébrés. Attention toutefois à bien surveiller toute propagation de plantes à partir de ces dispositifs pouvant avoir des conséquences néfastes (concurrence, abri de nuisibles, plantes envahissantes…)